
Pas plus d’un intermédiaire entre le producteur et le consommateur, c’est la définition officielle des circuits courts. Amap, marchés paysans, magasins de producteurs, drives fermiers ou épiceries coopératives entrent donc dans cette catégorie. En plein essor depuis quelques années, ces modes de commercialisation s’inscrivent dans une logique de consommation durable et responsable. D’un côté, les consommateurs retissent un lien distendu avec la terre, de l’autre les agriculteurs reprennent la main sur la valorisation de leur production, face aux contraintes souvent très lourdes inhérentes à la grande distribution. Apparemment un modèle gagnant-gagnant, puisque tout le monde est censé s’y retrouver. Mais qu’en est-il dans la réalité ? Quel est le poids économique de ce système face à la grande distribution ? Est-il vraiment si vertueux ? À quelles conditions peut-il se développer ? Le point sur ces questions.
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